Jean-François
VIALIS
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Jean-François VIALIS, aujourd’hui magasinier pour une entreprise saint-rémoise de plomberie. Une nouvelle corde à son arc, puisque le papa de Lucas (17 ans) et Elena (14 ans), tous deux scolarisés à Avignon (Saint-Jean-Baptiste de La Salle), a débuté chez Technic’eau à Saint-Rémy avant d’être recruté par Richardson pour diriger l’agence d’Orange, puis Cedeo pour un poste de technico-commercial sur le Vaucluse. De retour à Saint-Rémy dans l’entreprise créée par Francis Guillot (vendue entretemps au groupe Balitrand), également fondateur d’Aqualux, il a donc entrepris un nouveau virage professionnel il y a moins d’un an, encouragé par son épouse Virginie, conseillère Pôle Emploi.
Et si Jean-François VIALIS a grandi dans les Alpilles, où il a pratiqué le tir à l’arc jusqu’à sa majorité, ses deux grands-pères ont, eux, choisi de s’y installer : côté maternel, on était artisan et on recherchait un village de Provence pour y implanter une armurerie, qui verrait finalement le jour sur la place Jean de Renaud (où vit toujours son oncle), et côté paternel, on était agriculteur. Deux métiers qui font la fierté de ce fils de maçon, et aussi l’histoire de Saint-Rémy.
« J’ai la nostalgie du village de mon enfance. Je sais qu’il faut évoluer avec son temps, mais on ne doit pas balayer notre passé au profit de la multiplication des résidences secondaires. Quand je regarde le programme des candidats et que je les écoute, je me demande toujours lequel fera le plus de bien à mon village. Et comme en 2020, le choix évident c’est Romain Thomas », confie celui qui, plus jeune, rêvait d’intégrer l’Armée de l’Air, avant d’y renoncer pour des raisons familiales. « Ce que j’apprécie le plus chez lui, c’est sa proximité avec les gens : il est ouvert à la discussion avec tout le monde, y compris ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. C’est Céline Salvatori qui me l’a présenté et j’ai entièrement confiance en elle. » Le goût pour le dialogue, le sens du collectif et le bon sens, trois règles qui font le quotidien du Renouveau Saint-Rémois aujourd’hui, et demain, bien sûr !